Claude Nori : presqu’icône baisers salés

Claude Nori devient photographe à dix-neuf ans et décide, dix ans plus tard, de fonder Contrejour, à la fois maison d’édition, journal et galerie, afin de faire connaître ses œuvres et celles d’autres de ses contemporains en mal de diffusion. C’est un éternel amoureux dont l’objectif sert à appâter les jolies filles.

Les plages sont son terrain de jeu préféré. Il y est le photographe des vacancières au regard mutin, du flirt, d’une douce torpeur sous le Sunset. Il est le pur fruit de son époque, les Seventies.

Il continue, tout au long de sa carrière, ce flirt photographique. Ces superbes instantanés rendent compte des coups de cœur de cet amoureux perpétuel : les bords de mer, les maillots, la langueur. Ses clichés semblent parfois hors de leur époque, Claude Nori l’explique ainsi :

Presqu’icônique par contre, comme photographe, car son investissement total à éditer les autres, à les faire découvrir, laissera parfois son œuvre personnelle au second plan. Il publie le premier : Pierre et Gilles, Martine Franck, Gilles Peress, Claude Dityvon, Arnaud Classs, Dolores Marat et réédite de grands photographes français ou étrangers, alors dans l’oubli, comme Robert Doisneau, Jeanloup Sieff, Guy Le Querrec, Anders Petersen, Mario Giacomelli et Sebastao Salgado. Heureusement, une exposition récente à la Maison Européenne de la Photographie a permis de remettre, enfin, son œuvre à l’honneur.

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